• Chargement
  • Chargement

Lundi, 23 juin 2025

Nos articles

  • Par BOUTET Orphé
  • 29-04-2025
Ma vidéo du blog
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Pellentesque in nunc ultricies, interdum nibh nec, semper tellus. Mauris a dictum sapien. Donec laoreet posuere ante nec molestie. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus imperdiet nulla dolor, ac varius leo mollis id. Nunc sed metus in ex efficitur vulputate. Quisque id lacus urna. Aenean dictum eros a diam semper iaculis. Pellentesque eros mauris, placerat ac odio et, accumsan eleifend augue. Nam a turpis sed est facilisis vestibulum. Quisque laoreet massa ex, quis dignissim ipsum tincidunt a. Maecenas pulvinar odio arcu, sed viverra nulla blandit et.  
Lire plus
  • Par Ned Menes
  • 26-03-2025
Le Franc CFA, une monnaie coloniale
Le Franc CFA : Histoire, Fonctionnement et Débats Introduction Le Franc CFA est une monnaie utilisée dans plusieurs pays d'Afrique, divisée en deux zones distinctes : La Zone UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine) : 8 pays d'Afrique de l'Ouest. La Zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale) : 6 pays d'Afrique centrale. Créé en 1945, le Franc CFA est aujourd'hui au cœur de nombreux débats économiques et politiques, entre stabilité monétaire et remise en question de sa dépendance vis-à-vis de la France. Cet article explore son histoire, son fonctionnement, ses avantages, ses critiques et les perspectives d'évolution. 1. Histoire du Franc CFA Origines coloniales (1945) Le Franc CFA (à l'origine "Franc des Colonies Françaises d'Afrique") a été créé le 26 décembre 1945 par décret du gouvernement français, alors que la France ratifiait les accords de Bretton Woods. Son but était de stabiliser les économies des colonies françaises après la Seconde Guerre mondiale. Évolutions post-indépendances (1960) Dans les années 1960, les pays africains ont accédé à l'indépendance, mais beaucoup ont choisi de conserver cette monnaie, désormais rebaptisée : Franc de la Communauté Financière Africaine (UEMOA). Franc de la Coopération Financière en Afrique Centrale (CEMAC). La France a maintenu son rôle de garant via un mécanisme de parité fixe avec le Franc français, puis avec l’euro. 2. Fonctionnement du Franc CFA La parité fixe avec l’euro 1 € = 655,957 FCFA (taux fixe depuis 1999). Les billets sont imprimés par la Banque de France. Les mécanismes de garantie Compte d’opération : Les banques centrales (BCEAO et BEAC) doivent déposer 50% de leurs réserves de change au Trésor français. Libre convertibilité assurée par la France. Avantages économiques Stabilité monétaire : faible inflation comparée à d’autres pays africains. Attractivité pour les investisseurs grâce à la convertibilité garantie. Intégration régionale facilitée dans chaque zone (UEMOA et CEMAC). 3. Critiques et Controverses Une monnaie perçue comme néocoloniale Dépendance économique : La France conserve un droit de veto dans les banques centrales. Transfert des réserves : Les critiques dénoncent une "captation" des richesses africaines. Symbolisme colonial : Certains y voient une survivance de la domination française. Frein à l’industrialisation ? Surévaluation : Le taux fixe rend les exportations moins compétitives. Contrôle monétaire extérieur : Les pays ne peuvent pas dévaluer leur monnaie pour stimuler l’économie. Alternatives proposées L’Eco (projet de monnaie de la CEDEAO). Sortie unilatérale du FCFA (exemple de la Guinée en 1960 ou du Mali en 1962). 4. Réformes récentes et Futur du Franc CFA La réforme de 2020 (UEMOA) En décembre 2019, Emmanuel Macron et Alassane Ouattara annoncent des changements : Fin du dépôt obligatoire de 50% des réserves en France (remplacé par un "accord de coopération"). Renommage en "Eco" (projet toujours en discussion). Retrait des représentants français des instances de la BCEAO. → Mais la parité avec l’euro est maintenue, et la France reste garante. Perspectives d’avenir Une monnaie unique africaine ? (projet de la ZLECAf). Débat entre stabilité et souveraineté : Faut-il une monnaie indépendante ou une monnaie forte liée à l’euro ? Conclusion Le Franc CFA reste un sujet clivant :✅ Avantages : stabilité, faible inflation, attractivité pour les investissements.❌ Inconvénients : dépendance vis-à-vis de la France, limites à la souveraineté économique. Les récentes réformes montrent une volonté d’évolution, mais la question fondamentale demeure : les pays africains doivent-ils garder une monnaie arrimée à l’euro, ou opter pour une monnaie indépendante malgré les risques économiques ? Le débat est loin d’être clos, et l’avenir du Franc CFA dépendra des choix politiques et économiques des États africains dans les années à venir.  
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 26-03-2025
L’Intelligence Artificielle : Révolution Technologique et Défis Éthiques
  L’Intelligence Artificielle : Révolution Technologique et Défis Éthiques L’intelligence artificielle (IA) est sans doute l’une des avancées technologiques les plus marquantes du XXIe siècle. Elle influence de nombreux secteurs, de la santé à l’industrie, en passant par la finance, l’éducation et même l’art. Cependant, malgré son potentiel immense, l’IA soulève également des préoccupations éthiques et sociétales. Dans cet article, nous explorerons l’histoire de l’IA, ses applications actuelles, ses promesses pour l’avenir, ainsi que les défis qu’elle pose. 1. Histoire et évolution de l’intelligence artificielle L’IA trouve ses racines dans les années 1950, lorsque des pionniers comme Alan Turing ont posé les bases théoriques de la pensée computationnelle. Turing a notamment proposé le "Test de Turing", qui vise à déterminer si une machine peut imiter l’intelligence humaine. Au fil des décennies, l’IA a connu plusieurs phases de développement : Les années 1950-1970 : Début de la recherche en IA avec la création des premiers programmes capables de jouer aux échecs et résoudre des problèmes logiques. Les années 1980-1990 : Apparition des systèmes experts, capables de prendre des décisions basées sur des bases de connaissances préétablies. Les années 2000-2010 : Essor de l’apprentissage automatique (machine learning), permettant aux machines d’apprendre à partir de données sans être explicitement programmées. Depuis 2010 : Développement fulgurant du deep learning (apprentissage profond), avec des modèles comme GPT, AlphaGo et DALL·E, qui repoussent les limites de l’intelligence artificielle. 2. Les différentes catégories d’intelligence artificielle L’IA peut être classée en plusieurs catégories en fonction de ses capacités : IA faible (IA étroite) : Conçue pour effectuer une tâche spécifique, comme la reconnaissance faciale ou la traduction automatique. Exemples : Siri, Google Translate. IA forte (IA générale) : Une intelligence comparable à celle des humains, capable d’apprendre et de raisonner de manière autonome dans divers domaines. Cette IA reste encore théorique. Superintelligence artificielle : Un niveau d’intelligence dépassant celui des humains, évoqué dans la science-fiction et sujet de nombreux débats philosophiques et éthiques. 3. Applications de l’intelligence artificielle L’IA est omniprésente et transforme de nombreux secteurs : 3.1. Santé et médecine Diagnostic médical : Des IA comme IBM Watson analysent des millions de dossiers médicaux pour aider les médecins à diagnostiquer des maladies rares. Médecine prédictive : Grâce aux données génétiques et aux antécédents médicaux, des algorithmes prédisent les risques de maladies comme le cancer. Chirurgie assistée : Des robots chirurgicaux, comme Da Vinci, permettent des interventions précises et minimisent les risques.   3.2. Industrie et production Automatisation : L’IA optimise les chaînes de production et réduit les coûts dans l’industrie automobile et manufacturière. Maintenance prédictive : Analyse des capteurs pour anticiper les pannes et éviter les arrêts de production. 3.3. Finance et économie Trading algorithmique : Des algorithmes prennent des décisions en millisecondes sur les marchés financiers. Détection de fraudes : Analyse des transactions bancaires pour repérer des comportements suspects. 3.4. Transport et mobilité Véhicules autonomes : Tesla, Waymo et d’autres entreprises développent des voitures capables de se conduire elles-mêmes. Gestion du trafic : Utilisation de l’IA pour fluidifier la circulation en analysant les flux de véhicules en temps réel. 3.5. Éducation Personnalisation des apprentissages : Des plateformes comme Duolingo et Khan Academy adaptent les leçons en fonction du niveau de l’élève. Correction automatisée : Des IA évaluent les copies et fournissent des retours détaillés aux étudiants. 3.6. Créativité et art Musique et écriture : Des IA comme GPT-4 génèrent des textes, poèmes et chansons avec une qualité impressionnante. Peinture et design : DALL·E et Midjourney produisent des œuvres d’art originales en se basant sur des descriptions textuelles. 4. Défis et risques liés à l’intelligence artificielle 4.1. Biais algorithmiques Les algorithmes peuvent refléter les préjugés des données sur lesquelles ils sont entraînés. Cela peut entraîner des discriminations en matière d’embauche, de justice et de reconnaissance faciale. 4.2. Perte d’emplois et transformation du travail L’automatisation remplacera certains emplois, mais en créera d’autres. La question est de savoir comment accompagner cette transition. 4.3. Sécurité et cybermenaces Les deepfakes et la désinformation générée par l’IA représentent un danger pour la démocratie et la sécurité numérique. 4.4. Questions éthiques et philosophiques L’IA pose des dilemmes éthiques, notamment sur la prise de décision autonome et la responsabilité en cas d’accidents impliquant des IA. 5. Vers un futur dominé par l’IA ? L’IA est appelée à jouer un rôle central dans nos vies. Cependant, il est crucial d’établir des réglementations et une éthique claire pour encadrer son développement. Des organismes comme l’ONU et l’Union européenne travaillent sur des lois visant à garantir une utilisation responsable de l’IA. En conclusion, l’intelligence artificielle est une révolution en marche. Son potentiel est immense, mais elle doit être développée avec prudence pour maximiser ses bienfaits tout en minimisant ses risques. L’avenir dépendra de la manière dont nous choisirons de l’encadrer et de l’intégrer dans nos sociétés.       L'intelligence artificielle : Une révolution technologique en marche L'intelligence artificielle (IA) est une avancée technologique majeure qui transforme progressivement notre société. Son développement rapide suscite à la fois enthousiasme et inquiétude, tant ses implications sont vastes. Depuis les premières recherches en IA dans les années 1950 jusqu'aux systèmes autonomes actuels, cette technologie ne cesse d'évoluer et de redéfinir notre quotidien. Qu'est-ce que l'intelligence artificielle ? L'IA désigne un ensemble de technologies permettant aux machines d'effectuer des tâches qui requièrent normalement l'intelligence humaine. Cela inclut le traitement du langage naturel, la reconnaissance d'images, la prise de décisions, et bien d'autres capacités. On distingue plusieurs types d'IA : L'IA faible, conçue pour accomplir une tâche spécifique, comme les assistants vocaux ou les recommandations personnalisées. L'IA forte, encore en développement, qui viserait à reproduire une intelligence générale capable de raisonner et de s'adapter à diverses situations. L'IA superintelligente, un concept théorique où la machine surpasserait l'intelligence humaine dans tous les domaines. Les applications actuelles de l'IA L'IA est aujourd'hui présente dans de nombreux secteurs, offrant des solutions innovantes et performantes : Santé : Diagnostic assisté par IA, développement de médicaments, suivi des patients. Finance : Algorithmes de trading, détection de fraudes, gestion des risques. Transport : Véhicules autonomes, optimisation du trafic, maintenance prédictive. Commerce et marketing : Personnalisation des offres, chatbots, analyse des tendances de consommation. Éducation : Enseignement adaptatif, correction automatique, accompagnement des étudiants. Les défis et enjeux de l'IA Malgré ses nombreux avantages, l'IA soulève des questions éthiques et techniques importantes : Impact sur l'emploi : L'automatisation pourrait remplacer certains emplois, bien que de nouveaux métiers émergent parallèlement. Biais et discrimination : Les algorithmes peuvent refléter ou amplifier des préjugés présents dans les données d'entraînement. Vie privée et sécurité : La collecte massive de données personnelles pose des risques en matière de confidentialité. Encadrement juridique et éthique : Les gouvernements doivent établir des régulations pour encadrer l'utilisation de l'IA et prévenir ses abus. L'avenir de l'intelligence artificielle Le futur de l'IA s'annonce riche en innovations. Parmi les perspectives prometteuses, on peut citer : Le développement d'une IA plus éthique et transparente. L'amélioration des interactions homme-machine grâce à des interfaces plus naturelles. L'intégration de l'IA dans des domaines cruciaux comme la lutte contre le changement climatique ou la recherche médicale. Si l'IA représente une formidable opportunité pour l'humanité, elle nécessite une approche responsable afin d'en maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques. Son évolution dépendra de la capacité des chercheurs, des gouvernements et des entreprises à collaborer pour créer un cadre d'utilisation bénéfique pour tous.        
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 23-03-2025
UOB : La JEUNIVAR tient sa deuxième édition avant son institutionnalisation
Emanation du Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo (UOB), la Journée d”Etude Université-Armée (JEUNIVAR), dans sa deuxième édition, a eu lieu vendredi dans les locaux de la bibliothèque universitaire dudit établissement supérieur. « Action humanitaire et politique publique de santé des forces de défense et de sécurité » tel est le thème qui a été retenu pour la deuxième édition de la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR) organisée en début de week-end sur le campus universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB), le plus ancien établissement supérieur. Ayant pour objectif, entre autres, de mettre en lumière les rapports circulaires entre l’Université et l’Armée dans la construction et la consolidation de l’Etat-Nation, cette rencontre à visée scientifique et pédagogique a été énoncée en trois panels portant sur « les FDS et la politique publique de santé: organisation, expériences, forces et opportunités », « la gestion des pandémies, cas de la COVID 19 : organisation et résultats » et « l’action humanitaire des FDS: typologie, actions et résultats ». Après la phase strictement protocolaire ponctuée par les allocutions de la Coordonnatrice Générale de la JEUNIVAR, Docteure Conchita Dinguenza, du Directeur de Département, Docteur Fabrice Anicet Moutangou et du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Professeur Serge Longou, les différents panélistes ont « diffusé la science ». Les différents conférenciers ont ainsi, à travers leurs enrichissantes interventions, permis de déconstruire un tant soit peu plusieurs préjugés sur les « corps habillés », leurs rôles et leurs missions. Il a, par exemple, été mis en lumière les moyens logistiques et humains dont dispose la gendarmerie nationale, lui « permettant une intervention efficace lors des urgences sanitaires, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou d’épidémies ». De même, tel que l’a montré le Colonel Martial Ella Nkah du Service de Santé Militaire, à coté de la défense et de la sécurité, l’Armée assure également des « missions sociales et humanitaires ». Abondant dans le même sens, le Docteur Poliny Ndong Beka, enseignant-chercheur au Département des Sciences Géographiques et Environnementales de l’UOB, a édifié l’auditoire sur « l’approche géographique des actions humanitaires des Forces de Défense et de Sécurité gabonaises ». Allant du constat selon lequel « au Gabon, les actions humanitaires des FDS s’expriment généralement dans le domaine sanitaire et prennent la forme de caravane et de manœuvres médico-militaires. Elles participent grandement à la professionnalisation des FDS gabonaises dans l’objectif d’impliquer l’armée dans la santé publique afin de les rapprocher du peuple. », il finit par tirer la conclusion suivante : « l’analyse géographique des actions humanitaires des forces de défense et de sécurité gabonaises révèle une dimension essentielle de leurs missions. Ces actions humanitaires militaires contribuent de manière substantielle à socialiser l’image des FDS. En définitive, les actions humanitaires des FDS gabonaises s’inscrivent dans une dialectique entre impératifs de défense nationale et enjeux de développement territorial, contribuant ainsi à redéfinir la géographie des relations entre l’armée et la nation. » A la clôture, le Professeur Jean-François Owaye, vice-recteur, représentant le recteur empêché, a exprimé l’entière satisfaction des autorités rectorales au terme de cette deuxième édition de la JEUNIVAR. Il a également salué cette belle illustration de la coopération entre « garants de la discipline et garants de la critique » dans un contexte qui exige de plus en plus « militaires universitaires » et universitaires à élaborer ensemble des mécanismes de travail pour le développement du pays. Il a dans la foulée annoncé l’institutionnalisation de cette journée d’étude au sein de l’UOB. Une initiative qui vient s’ajouter à celle de l’ouverture prochaine d’une Licence professionnelle consacrée aux questions de défense et de diplomatie au sein du Département d’Histoire et d’Archéologie, et qui devra davantage matérialiser cette coopération fructueuse entre Université et Armée.       
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 23-03-2025
L’AJDT sensibilise sur le droit et la protection des mineurs
L’« Association Justice et Droit pour Tous » a organisé, vendredi, à la Maison de l’Avocat une formation sur « le mineur au cœur de la procédure judiciaire ». Une journée de formation et de sensibilisation qui a connu un franc succès. La salle des conférences de la Maison de l’Avocat a refusé du monde vendredi à l’occasion de la formation initiée par l’«Association Justice et Droit pour Tous ». Etudiants, aspirants, avocats, officiers de police judiciaire, magistrats et travailleurs sociaux sont en effet venus nombreux y prendre part. Axée sur le thème « le mineur au cœur de la procédure judiciaire », cette rencontre avait pour objectif d’informer, de former, de sensibiliser et débattre sur les enjeux et aspects juridiques et psycho-sociaux autour des enfants en conflit avec la loi. Ouverte et close par le bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon, Maître Raymond Obame Sima, cette session de formation a été repartie en trois panels portant respectivement sur « le mineur, justiciable particulier », « Sociologie et psychologie de l’enfant en conflit avec la loi » et la « la responsabilité civile ».   Des différentes interventions, il ressort que les lois nationales et internationales accordent un statut particulier et donc un traitement spécifique aux mineurs en conflit avec loi, du fait notamment de leur fragilité, de leur vulnérabilité et de leur perfectibilité. Ce qui leur confère un traitement juridique et judiciaire extrêmement sensible. Ainsi, de manière générale, il est recommandé des mesures, des actions et des peines moins répressives mais plus éducatives.  De ce fait, conviennent les experts, les dispositifs de prise en charge et de protection de l’enfance doivent s’étendre des actions de sensibilisation et de prévention à la réinsertion post-carcérale en passant par l’accompagnement intra-carcéral. Madame Lubanda, magistrat, spécialiste du droit des enfants, a par exemple édifié l’assistance sur les exigences légales et les innovations en la matière, les différents acteurs et le rôle des agents sociaux le long de la procédure judiciaire et post-judiciaire, la composition pénale, la phase de jugement ainsi que sur les éventuels recours. Le Docteur Olivia Nongou a, pour sa part, rappelé aux participants que « La responsabilité civile est énoncée par l’article 1382 du code civil. Ce principe veut que tout dommage que l’on cause à autrui soit réparé. Cette réparation prend en général la forme de dommages et intérêts (une somme forfaitaire fixée par le juge en fonction de divers critères). Pour ce qui est des mineurs, l’article 495 C. civil énonce le principe selon lequel jusqu'à sa majorité ou son émancipation, l'enfant légitime ou naturel se trouve sous l'autorité de ses père et mère. En cas de dommage causé à autrui, ce sont les parents qui en assument la responsabilité pécuniaire (remboursement, réparation, etc.). ». En conséquence, en cas d’insolvabilité ou de démission parentales, c’est l’Etat qui peut être attaqué s’il est avéré qu’il a failli à ses devoirs régaliens. Ce qui montre à suffisance que finalement la protection de la jeunesse et celle des mineurs en particulier est une question qui concerne tout le monde : parents, médias, acteurs étatiques, experts du droit et des sciences sociales, ONG et associations. Ce qu’a d’ailleurs très vite compris l’« Association Justice et Droit pour Tous », initiatrice de cette journée scientifique et pédagogique. Le public, venu assez nombreux, a salué l’initiative et souhaité que celle-ci soit renouvelée. Pour rappel, l’« Association Justice et Droit pour Tous », créée en 2020, a lancé ses activités en 2021. Elle regroupe plusieurs avocats chevronnés avec pour mission d’assister et accompagner les personnes vulnérables. Elle organise ainsi régulièrement des sessions de consultations juridiques gratuites.      
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 22-03-2025
Les Panthères gagnent sans convaincre
Dans le cadre des éliminatoires de la coupe du 2026, Les Panthères du Gabon ont battu, jeudi, à Port-Gentil, sans réellement convaincre, les Seychelles, sur un score de 3 buts à 0. Jim Allevinah avait matinalement ouvert le score (3ème) avant le doublé de Denis Bouanga (30ème, 63ème). Le Gabon occupe la 2ème place du groupe F, derrière la Côte d’Ivoire qui avait disposé le lendemain du Burundi (1-0).    3-0. C’est le score du match qui a opposé le Gabon aux Seychelles, jeudi, à Port-Gentil. Match comptant pour les qualifications au Mondial 2026. Un « score flatteur », pourrait-on dire à la suite de nos confrères de L’Union, car en plus de nombreuses occasions vendangées par l’attaque des Panthères, le fond du jeu n’y était pas non plus.   C’est un score qui reflète plus les limites de l’adversaire, qui d’ailleurs est l’équipe la plus faible du groupe, que les qualités des protégés de Thierry Mouyama. En effet, là où les Ivoiriens ont marqué 9 buts, les Kenyanns et Gambiens 5, nos Panthères n’en ont mis « que » 3. Or au regard du classement très serré jusqu’ici, le goal-average pourrait être déterminant lors du décompte final. Ceci pour dire qu’Aubameyang et ses coéquipiers ont tout intérêt à élever leur niveau de jeu et ce, dès dimanche contre le Kenya. Au terme de la 5ème journée et à la veille de la 6ème, le Gabon occupe la 2ème place du groupe F avec 12 points, derrière la Côte d’Ivoire qui en compte un de plus. Le Kenya qu’il va affronter ce dimanche occupe la 4ème place avec 6 points, soit un de moins que le Burundi, 3ème  
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 22-03-2025
Une Africaine de la tête du CIO
La Zimbabwéenne Kirsty Conventry a été élue, jeudi, en Grèce, le pays qui a vu naître les jeux olympiques, à la tête du Comité International Olympique (CIO). Vainqueure dès le premier tour devant six (6) autres candidats, elle devient non seulement la première femme mais également la première personne issue du Continent Noir à se hisser à la tête de cette puissante organisation sportive internationale. Championne olympique de natation dont des médailles d’or en 2004 et 2008, ministre des Sports du gouvernement zimbabwéen, Kirsty Concentry, 41 ans, a pris, il y a deux jours, les rennes du Comité International Olympique (CIO). Elle a obtenu, dès le premier tour, 49 des 97 voix des suffrages exprimés. « C’est un signal très fort. C’est un signal qui montre que nous sommes vraiment mondiaux et que nous avons évolué vers une organisation qui est vraiment ouverte à la diversité et nous allons continuer à suivre cette voie au cours des huit prochaines années », a-t-elle déclaré selon des propos rapportés par BBC News Afrique. « La fille qui a commencé à nager au Zimbabwe il y a tant d’années n’aurait jamais pu rêver de ce moment », a-t-elle poursuit, ajoutant que « je suis particulièrement fière d’être la première femme présidente du CIO et la première à venir d’Afrique ». Ministre des Sports depuis 2018, Kirsty a rapporté à son pays, le Zimbabwe, sept (7) des huit (8) médailles olympiques qu’il compte. Elle va présider l’instance basée à Lausanne, en Suisse, jusqu’en 2033  
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 14-03-2025
UOB/JEUNIVAR: Université et Armée alliées au service de la Nation
Suite à l’engouement suscité et le succès enregistré par la première édition, le Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo a décidé de pérenniser la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR). Ainsi, dans le cadre de la deuxième édition de cet évènement scientifique, universitaires et militaires vont à nouveau se retrouver le 21 mars prochain à la bibliothèque universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) pour réfléchir ensemble non seulement sur la relation Université/Armée mais également sur la relation Armée/Nation et par la même occasion vulgariser les autres missions et rôles des « corps habillés » autre que ceux liés aux armes, à la sécurité et à la défense. Sous le thème « l’action humanitaire et la politique publique de santé des Forces de Défense et de Sécurité au Gabon » et à l’occasion de la deuxième Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR), des militaires vont quitter leurs casernes, le temps d’une journée, pour investir le champ de l’Université Omar Bongo où, à coté des chercheurs, des enseignants-chercheurs et autres experts, ils discuteront des relations et de la collaboration civilo-militaire. En effet, selon les organisateurs « l’expérience de la gestion de la COVID-19 s’est révélée comme un laboratoire pour la mobilisation inter-forces des FDS dans le cadre des politiques publiques sanitaires d’urgence. Cette action structurante inter-armée a marqué les esprits et révélé les FDS sous un autre jour. Pour en faire le bilan et dessiner de nouveaux possibles, universitaires, miliaires et agents des forces de sécurité se réuniront (...) autour des débats scientifiques, d’échange d’expériences, de projections filmographiques et d’exposition. ». Ces débats, précisent-ils, tourneront autour des questions suivantes : « comment ces missions sanitaires ont-elles été menées ? Quels sont les fondements de la santé militaire ? Comment les FDS se sont-elles organisées dans le cadre de la lutte contre la COVID 19 et pour quels résultats ? Comment s’est articulée la collaboration civilo-militaire ? Quels enseignements en a-t-on tirés pour le présent et le futur ? Quelle configuration pourrait-on envisager dans la relation Armée/Université, en ce qui concerne les missions sanitaires et humanitaires des FDS ?».          
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 11-03-2025
RPM: Un congrès pour moderniser et bâtir un Gabon nouveau
      Les « Patriotes », comme ils se font appelés, militants et sympathisants du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), se retrouvent, autour de leur président, Alexandre Barro Chambrier, en congrès extraordinaire ce samedi 15 mars dans l’enceinte du Collège Ntchoréré, à l’ancienne Sobraga, dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville.       A quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 12 avril prochain, les instances dirigeantes du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) convient ses militants et sympathisants à son 3ème congrès extraordinaire ce samedi 15 mars à l’esplanade du Collège Ntchoréré. Sans grande surprise et comme l’annoncent leurs services de communication, ce congrès n’est qu’une formalité pour officialiser et matérialiser leur soutien à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguéma, l’actuel président de la République et Chef de l’Etat, chef du Comité pour la Transition la Restauration des Institutions (CTRI), l’organe militaire qui a mis fin à un demi siècle de dictature et d’autocratie au Gabon, en renversant Ali Bongo et ses alliés le 30 aout 2023.       « Avec Oligui Nguéma bâtissons le Gabon nouveau », indiquent par exemple les prospectus et affiches concoctés pour préparer cette rencontre politique et inviter à celle-ci ceux et celles qui partagent leurs idéaux. Par ailleurs, leur président, Aleaxandre Barro Chambrier, avait depuis longtemps déclaré qu’en cas de candidature d’Oligui Nguéma, lui et son parti se rangeront derrière lui. C’est donc sans équivoque : ceux qui ont toujours prôné la « modernisation » du pays attendent accompagner jusqu’au bout celui qui promet de le « bâtir » après avoir restauré les institutions et les valeurs d’une nouvelle République.  Il faut souligner que Barro Chambrier et son parti font montre jusqu’ici d’une constance et d'une cohérence politiques rares et surtout d’une humilité et d’une modestie sans pareil. En effet, alors que dans le contexte actuel, ils constituent une des principales écuries politiques les mieux structurées en termes organisationnel, de représentation et d’implantation sur le territoire national et, surtout, en termes de ressources humaines, intellectuelles et politiques, en 2016 comme en 2023, ils n’ont pas hésité à mettre de coté leurs propres ambitions et projets pour se ranger respectivement derrière Jean Ping puis Albert Ondo Ondo, « candidats consensuels » de l’opposition,  lors de ces différentes consultations électorales. Alors sachant peser chaque fois les « enjeux du moment », c’est aux cotés et pour Oligui Nguéma, grand favori de la prochaine présidentielle, qu’ils vont mener campagne.      
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 11-03-2025
UOB : Vers une nouvelle voie, Radio Campus retrouve sa voix
     Plongée depuis plus d’une décennie dans une léthargie et une aphonie profonde, Radio Campus, la radio universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) va, à partir de cette fin de semaine, à nouveau émettre ses émissions et ce, grâce au soutien du Comité pour Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et son chef, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’ont entièrement « restaurée ».        De Radio Campus, il n’en restait que des souvenirs, des locaux vétustes et des épaves de matériel de communication. Relancée sur une nouvelle voie, sa voix sera à nouveau audible à partir de ce vendredi 14 mars, date prévue pour la reprise de ses émissions. Elle a en effet été réhabilitée par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’a officiellement livrée à la communauté universitaire le 3 mars dernier, lors de son passage sur le campus de l’Université Omar Bongo.     D’après le chef du CTRI et désormais candidat à la prochaine présidentielle du 12 avril, cette station de radio été réhabilitée pour les étudiants en particulier mais surtout pour toute la jeunesse gabonaise en général, car elle devra servir pour véhiculer les valeurs citoyennes et patriotiques.               Donc, « même si ses objectifs fondamentaux restent les mêmes c’est une nouvelle ligne éditoriale orientée essentiellement sur la citoyenneté et l’appropriation de nos valeurs » qui s’ouvre, d’après un membre de l’administration universitaire qui a requis l’anonymat.  D’après ce dernier, le renouvellement de la ligne éditoriale passe également par celui des équipes technique et dirigeante ainsi que par « l’élaboration d’une nouvelle grille de programmes adaptée à la nouvelle ligne éditoriale ».       Comme a pu le constater sur place le reporter de GabonVeille, ce sont toute l’infrastructure numérique, le studio, la salle de programmation, la salle de rédaction, les émetteurs, les bureaux administratifs qui ont été entièrement renouvelés ou rénovés. Une action saluée par plusieurs acteurs rencontrés sur le site universitaire pour qui cette radio est un patrimoine à la fois pour la communauté universitaire, le secteur de la communication et même toute la communauté nationale. Pour rappel, le Centre de Radiodiffusion Universitaire, communément appelé Radio Campus, et désormais présenté comme « la voix (e) de la félicité », émet sur les 106 de la bande F.M.  Don du président de la République de l’époque, Omar Bongo Ondimba aux étudiants, il a été créé en 2005. C’est la station dans laquelle plusieurs figures de proue du paysage médiatique gabonais tels que Désiré Dzonteu, Dafresh (Didier Ndoutoume,Ndong, Dina Koussou, Dorian Ella Assoumou, Steve Anderson Banzambi ont fait leurs premiers pas.  
Lire plus