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Lundi, 23 juin 2025

Oligui en VIP à l’ONU



En séjour de 48 heures à New-York, aux Etats-Unis, Brice Clotaire Oligui Nguéma, Président de la Transition, Chef de l’Etat gabonais, a été reçu, tour à tour, le 18 décembre dernier par Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et Dennis Francis, le Président de l’Assemblée Générale de cette institution internationale, selon une note d’audience des services de la communication de la présidence gabonaise parvenue à notre rédaction.   

Très actif sur le terrain diplomatique afin de mieux légitimer son régime militaire qu’il dit « transitoire », Brice Clotaire Oligui Nguéma, l’homme qui a mis à la « retraite » le despote Ali Bongo Ondimba, a été reçu par les plus hautes autorités de l’ONU, le 18 décembre, au siège new-yorkais de cette organisation. Le Général-Président a en effet devisé avec Antonio Guterres et Dennis Francis, respectivement Secrétaire Général des Nations Unies et Président de l’Assemblée Générale du même organisme.

Selon la note d’audience diffusée par la communication présidentielle, Oligui Nguéma a saisi « l’occasion de ces rencontres avec les plus hautes autorités onusiennes pour faire le point des progrès de la Transition et présenter la feuille de route définie par le CTRI en vue d’améliorer les conditions de vie du peuple gabonais entre autres ».

Ladite note indique par ailleurs qu’« au sortir de ces têtes-à-têtes enrichissants, SE le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a souligné les appréciations faites par ses hôtes à la lecture du plaidoyer du CTRI pour la refondation des institutions nationales »

Le Gabon étant à la fin de son mandat au sein du conseil de sécurité de l’ONU, Oligui Nguema a en outre exprimé son satisfecit quant à l’action de son pays au sein de cet organisme spécialisé sur les questions de paix et de sécurité avant de féliciter les diplomates de son pays qui ont énormément œuvré au succès de ce mandat, souligne enfin cette note d’audience.       

Journal des avis et annonces (J2A)

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C’est tout le contraire du « coup de liberté ». On pourrait avoir le sentiment de quitter une camisole pour une autre. Le meilleur moyen de « faire à nouveau parler les Gabonais qui en avaient perdu l’habitude » aurait été de libérer totalement leur parole, de leur donner l’occasion de « vider leur sac », dans le cadre de discussions organisées à la base. Encadrer d’avance cette parole populaire en définissant un format et en circonscrivant des thèmes précis, au prétexte de prévenir des débordements est, en réalité, une infantilisation des citoyennes et de citoyens gabonais. Il y a, dans ce procédé, une forme de condescendance élitiste des hommes et des femmes politiques et des représentants de la société dite civile qui s’arrogent le droit de penser et de parler à la place des populations. A ce jour et dans le contexte de la Transition, la question nationale, avant d’être une question d’institutions et de leur réforme, est d’abord et avant tout une question de mal-vivre. 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L’article « Chronogramme de la Transition : le peuple gabonais face à ses responsabilités » in L’Union n° 14380 du vendredi 17 novembre 2023, signé JKM en page 5, mais aussi le micro-trottoir de Gabon Media Times en ligne :  https://www.youtube.com/watch?v=hk0KKwvO25Y.  
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